Plusieurs manifestants heurtés par le véhicule ont été blessés, deux ont dû être amenés à l’hôpital.

Heureusement, les blessures sont sans gravité. La voiture a dû être stoppée, l’automobiliste s’obstinant à continuer. Contraint de sortir, il était plus préoccupé de s’assurer que sa voiture n’avait rien que de l’état des manifestants.

Malgré l’intervention de la police, l’agresseur a pu repartir tranquillement au volant. Et, alors que des blessés sont allés porter plainte au commissariat pour violences volontaires, les faits sont qualifiés de « blessures involontaires » par la police.

Un tel incident s’ajoute à d’autres agressions racistes qui sont le produit des campagnes xénophobes menées par l’extrême droite et reprises au sommet de l’État. Les surenchères anti-immigration qui visent à faire passer les migrants pour des délinquants, voire des terroristes, participent à un climat général de montée du racisme qui conduit à de tels passages à l’acte.

En réaction, plusieurs centaines de sans-papiers et de militants ont manifesté le vendredi suivant 17 octobre à Paris à l’appel de l’Inter- Collectif des sans-papiers.