Seule une toute petite minorité de quelques boursiers et demandeurs d’asile pourront voir cette aide maintenue.

Près de 300 000 étudiants risquent de perdre ainsi entre 100 à 250 euros par mois. Nombre d’entre eux sont déjà dans une situation très précaire et peinent à s’alimenter. Ils risquent maintenant de se retrouver à la rue, d’autant que cette mesure s’ajoute à d’autres dispositifs discriminatoires.

Ainsi la loi bien mal nommée « Bienvenue en France » crée un traitement différencié pour les étudiants français qui paient environ 175 euros de frais d’inscription alors que les étudiants étrangers, qui ont parfois fréquenté le même lycée, devront s’acquitter de la somme de 2 850 euros pour une licence et de 3 879 euros pour un master. Ceux qui sont issus d’un milieu aisé pourront payer, les autres devront se battre bec et ongles pour poursuivre leurs études.